Connaitre Paris et la région parisienne | Sofime le blog - Part 13 Connaitre Paris et la région parisienne | Sofime le blog - Part 13

Qui sont-ils, ces asiatiques du XIIIème?

70% des asiatiques qui habitent dans ce quartier sont des chinois. Une bonne partie n’ont jamais vu la Chine.

Les  chinois sont d’ailleurs plutôt cantonnais (70% d’entre eux sont originaires de Canton). Alors qu’il existe 9 grandes langues et une infinité de dialectes en Chine,
c’est le cantonnais que l’on entend à Paris….ainsi que le Teochef (prononcer Tchutchu). Le Teochef est la langue des aristocrates chinois de canton…les commerçants essentiellement. D’ailleurs,
les chinois du XIIIème, sont essentiellement des commerçants, qui travaillent et vivent sur place ; à la différence des chinois de Belleville ou du XIème Nord, des ouvriers du textile, qui
travaillent sur place et vivent en dehors de la ville.

Leur présence est particulièrement visible à cause du quasi-monopole des Chinois sur les commerces : restaurants, boutiques de bibelots, coiffeurs et magasins d’alimentation dont les deux
grands supermarchés (Tang Frères et Paristore).  

Leur activité les a obligé à s’intégrer, à défendre leur image de marque. Ils parlent le français et se sentent aujourd’hui plus Européens qu’asiatiques : « Nous on est comme les
bananes : jaunes dehors, blanc à l’intérieur »

Un quartier d’ailleurs… au centre de Paris!


En cette période du nouvel an chinois, un détour dans le XIIIème arrondissement de Paris.

Le XIIIème arrondissement est divisé en 2 parties : le centre et Nord de l’arrondissement et le « quartier asiatique ». Ce quartier asiatique occupe surtout le triangle formé par
l’avenue de Choisy, l’avenue d’Ivry et le Boulevard Masséna, ainsi que les rues environnantes et la vaste dalle des Olympiades.

 

Connaissez-vous l’histoire de ce quartier ?

Les premiers chinois arrivèrent à la suite de la 1ere guerre mondiale pour répondre à une nécessité de Main d’œuvre, mais également, pour y faire des études.

En réalité, le quartier devient réellement chinois, après 1975, et notamment, à la chute du Vietnam du sud qui fait fuir les chinois vivant au Vietnam, vers les USA, le Canada, et l’Europe.
Aujourd’hui, Paris et la région parisienne, sont la plateforme la plus importante d’Europe (en réalité, c’est la zone de Marne la Vallée qui concentre le plus d’asiatiques).

 Précisément, lors de cette immigration massive, les asiatiques s’installent dans cette zone pour des raisons économiques. Effectivement, vers les années 1970, les promoteurs avaient engagés
un vaste programme de constructions qui peinent à attirer les candidats-acquéreurs, car les charges de copropriété y sont très élevées. Ne trouvant pas acquéreurs, les prix chutent ; c’est
alors un terrain idéal d’installation pour ces immigrés aux moyens faibles !

Contrairement aux apparences, ce quartier n’est pas majoritairement habité par des Asiatiques. De nombreuses nationalités y cohabitent ! Un coin d’ailleurs, en plein centre de Paris !

 

Promenade plantée du Boulevard Pereire

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A l’origine de cette promenade plantée, une ligne de chemin de
fer…
d’abord utilisée pour acheminer les marchandises aux portes de Paris (construite entre 1862 et 1867), les chemins de fer ont ensuite profité aux voyageurs, grâce aux 29 gares qui desservaient la
capiatale. Il connaîtra un succès croissant jusqu’en 1900, où le trafic, dopé par l’Exposition universelle, générera  jusqu’à 39 millions de voyageurs.

Mais le déclin viendra ensuite, au fur et à mesure de l’extension des lignes du Métro, les Parisiens délaissant alors les trains de Ceinture qui n’assureront plus que 7 millions de voyages en
1927.

Le dernier tronçon à fonctionner fût celui du « boulevard Pereire » qui fût finalement remplacé, en 1983, par cette magnifique promenade plantée !

La villa Aublet, c’est pas mal aussi…

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..plus petit (une seule  rue privée), mais tout aussi au calme et agréable. A vous de juger!

La villa des Ternes…un havre de paix au centre de Paris

Développée sur l’ancien château des Ternes, la villa des Ternes se situe entre la rue de  Ruhmkorff
et l’avenue de Verzy, dans le 17ème  arrondissement
. D’une superficie de 2 Ha, ce ne sont pas moins de 5 avenues privées différentes qui constituent
cette villa…Un ensemble de voies privées bordées de maisons individuelles, opulentes et ouvragées, souvent entourées de jardins.
Pas de place pour vous défiler les 50 photos que j’ai pu prendre donc voici mon
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coup de coeur:
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Un immeuble construit en 1911. Ce sont les débuts des constructions en béton armé ; aucun recul sur la solidité sur le long terme de ces nouveaux matériaux ;
on consolide donc l’extérieur avec des grandes poutres métalliques ; le résultat étant assez immonde, Alexandre Bigot,, Céramiste, recouvre l’ensemble de grés flammé…Le résultat est
splendide…


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Et l’immeuble est toujours débout, un siècle plus tard !

Petit tour chez les Ch’tis

Petit article para-professionnel pour vous parler de ma découverte du week end: La  Piscine à Roubaix: une ancienne piscine, réhabilité en 2001, et transformée en musée!  Un exceptionnel
batiment Art déco, qui, à l’initiative du Maire Jean Baptiste Lebas, a été construite en 1927 et 1932, selon le plans de l’architecte Lillois Albert Baert. Aujou
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rd’hui le lieu est inscrit au patrimoine du XXème siécle. Je vous laisse découvrir ce petit
bijou…
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Quartier des ternes

Le quartier des Ternes est une forme géométrique partant de la place des Ternes, remontant l’Avenue de Wagram, puis la rue de Courcelles et allant jusqu’à la Porte Maillot.

Ce quartier doit son nom à sa position géographique excentrée : au Haut moyen âge, l’évêque de Paris possédait une ferme extérieure à son Fief appelée « Villa Externa », qui
progressivement s’est transformée en  « externes », puis « Ternes ». En réalité, jusqu’en 1860, ce quartier de Paris appartenait à Neuilly.

 Autrefois, le quartier des Ternes était un quartier de passage et de commerce (à la différence de la plaine Monceau qui était un quartier résidentiel et moins animé)

On y trouvait notamment l’un des magasins les plus anciens de Paris, comme « A la ville des Ternes », installé sur l’avenue des Ternes (aujourd’hui remplacé par Célio).

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L’un des bâtiments les plus imposants de ce quartier, aujourd’hui la référence en matière culturelle (FNAC),  est à l’origine un bâtiment construit en 1893, où
s’installe un concept de « grand magasin » pour les ménagères : « A l’économie ménagère ». Elles y trouvent tout pour la maison. Les Magasins Réunis ont ensuite repris
l’enseigne puis le Printemps.

 Les boutiques de chaîne sont aujourd’hui nombreuses, répondant à une évolution du consommateur parisien et de ses modes de vie. Mais il reste cependant quelques solides entités qui
permettent à ce quartier de conserver une âme et une vie de quartier : le marché Poncelet notamment, où autour de ce marché, divers commerces de bouche, nés dans le quartier, continuent, par
la qualité de leurs produits, à perpétuer la tradition comme le traiteur POU.

 Entre le quartier de bureau et le parc Monceau, l’accessibilité aux transports et les nombreux commerçants,  le quartier des Ternes, même s’il est moins personnel
qu’autrefois, reste cependant un quartier fort agréable à vivre, selon ses habitants !