Les Marchés aux fleurs de Paris

Jusqu’en 1950,  les marchés aux fleurs étaient nombreux à Paris car ils étaient le seul endroit où l’on pouvait acheter des fleurs coupées dans Paris.

A partir de 1950, l’interdiction de vendre des fleurs dans les marchés de quartiers a été levées et les marché aux fleurs ont progressivement disparus. Il en reste 3 aujourd’hui : La
Madeleine, le quai aux fleurs et le marché des Ternes.

Au centre du IXème arrondissement, le quartier de Notre dame de Lorette marque la séparation entre un quartier d’affaires au Sud de la rue de Châteaudun et un quartier très animé, plus au Nord
entre l’église Notre Dame de Lorette et Pigalle.

 Le sud , la rue Lafitte, par exemple, était autrefois le rendez vous des nombreux marchands de tableaux : Degas, Picasso, Pissaro, Sisley, Gauguin et beaucoup d’autres se vendaient
pour une « bouchée de pain ». 

Ce quartier, très central, est resté un quartier d’affaires, avec un bruit incessant de voitures tout au long du jour et de la nuit, reliant l’opéra aux gares. Les banquiers s’y sont
progressivement installés.

 Le Nord de l’église notre Dame de Lorette, nécessite un vrai détour ! Un quartier de tout temps animés : Autrefois, il concentre une quantité extraordinaire d’artistes, qui
grandissent, travaillent, s’amusent dans le quartier.

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Aujourd’hui, ce périmètre de la rue des Martyrs, Lamartine, Saint Georges, notre Dame de Lorette est devenu très recherché pour son animation, ses commerçants et sa centralité !

Une vraie animation dans la rue mais quel havre de paix dès que l’on pousse les portes cochères… celle du 23 de la rue des martyrs (anciens ateliers de Géricault), par exemple.

Mon coup de cœur : le  41/43/45/47 de la rue des Martyrs… un ravissant jardin intérieur à 2 pas de la rue trépidante des Martyrs…

J’aime beaucoup également toutes les rues adjacentes (Navarin, Lamartine et Clauzel, voir Saint
Georges ou Notre dame de Lorette), plus calmes, avec des architectures si variées… :
un mélange de classique, d’architecture  plus récente, et de romantique
néo-médiéval…

Cette rubrique, « chasseur d’immeubles, chasseur d’images » est censée être alimentée par mes coup de coeur ,au gré de mes visites et de mes balades.
Le problème, c’est qu’en période de grève, à velo, mieux vaut être attentif à la circulation et éviter de lever la tête trop souvent… la sécurité avant tout, vous ne m’en voudrez pas?

Connaissez vous l’histoire de la rue du Bac?

A la suite du décès d’Henri II, Catherine de Médicis,   décide de quitter le Marais et de faire construire le Palais des Tuileries pour y vivre.
Le chantier commence en 1552. 
Ce palais, c’est en pierre de Vaugirard que le souhaite Catherine de Médicis. Une gigantesque infrastructure est alors mise en place pour  faire venir  cette pierre des carrières de
Vaugirard jusqu’à l’autre coté de la Seine:  On consolide et élargit tout d’abord la rue de Seine, puis on perce une rue jusqu’au fleuve où sont  imaginés des bacs, pour  amener la
pierre de l’autre coté de la Seine.
C’est ainsi que fût nommée la »rue  vers les bacs », la rue du Bac.

Le quartier de la Bastille,  un quartier tellement animé mais
tellement bruyant que l’on  n’ose s’y aventurer pour habiter? Perdu…: à 2 pas de la Place, j’ai adoré ce petit passage, tranquille, calme, entièrement restauré ces dernières années… Studio
pour étudiant? appartement familial? terrasse? bureau ou commerce artisanal? Quelle association charmante!

Y habiter? Un rêve mais, outre le budget, il faut être en mesure de surveiller les disponibilités car la demande est forte!
C’est l’une des missions d’un chasseur d’appartements…