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Impôts locaux à Paris: à vos chéquiers!

Paris était, jusqu’alors réputée comme l’une des villes les moins chères en terme d’impôts locaux. C’est toujours vrai mais le delta s’amenuise… En 2010, les parisiens verront les taux de leurs
impôts directs locaux augmenter de 8% (après avoir deja subi une hausse de 9% en 2009). Concrètement, cela représentera une augmentation moyenne sur la taxe d’habitation de 37 euros.

Immobilier parisien: vers un prix de marché?

Le site de la chambre des notaires était jusqu’à aujourd’hui LA référence en matière d’historique de vente autour d’une adresse avec une
réserve cependant: un décalage de 3 à 6 mois dans les références communiquées.
L’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché comme meilleursagents.com ou Drimki, permet au vendeur et à l’acheteur
aujourd’hui de faire un focus sur une adresse précise et d’obtenir une évaluation relativement précise et objective de la valeur d’un bien… dans cette configuration, les attentes des acheteurs et
des vendeurs se rapprochent. La seule variable d’ajustement ne devient elle pas les « honoraires d’agences »? Et on sait qu’ils sont particulièrement élevés en France!

L’immobilier au secours de la science

En 2008, sur les 243 biens immobiliers vendus aux enchères à la chambre de notaires de Paris, 29 ont été adjugés au profit de fondations ou associations pour une valeur de 5,8 millions d’Euros.
Parmi les bénéficiaires de legs, les associations intervenant dans le domaine de la santé enregistrent le rang numéro un des montants leggés, suivis des associations agissant contre la pauvreté et
la lutte contre l’exclusion et enfin, des associations de défense des animaux. Les montants de ces legs peuvent représenter jusqu’a un quart du budget annuel.
C’est le cas par exemple de l’institut pasteur qui reçoit 54 millions d’euros sur un budget annuel de 230 millions d’€.

Pas de regret: Les achats aux enchères, réputés pour ne pas toujours être bon marché (voire l’inverse), peuvent cependant être de bonnes actions!

Les institutionnels: de moins en moins propriétaires

Icade, filiale de la caisse des dépôts et consignations s’apprête à vendre une bonne partie de son patrimoine de logements locatifs, pour une valeur estimée à 2,9 millions d’euros (34.000
logements). Cela lui permettra de se  recentrer sur l’immobilier de bureau et commercial réputé  rapporter davantage que le logement locatif.
La répartition des propriétaires parisiens est définitivmeent en évolution: les institutionnels ont de moins en moins de place!

Loyers parisiens: on s’étrangle

La dernière étude de l’ADIL sur les loyers démontre que la part du budget des francais consacrée au logement augmente régulièrement depuis de nombreuses années, particulièrement dans les grandes
villes.

A Paris, le budget logement pèse plus lourdement sur le revenu des ménages car le marché locatif est tendu. Il représente aujourd’hui 34% de son budget en moyenne.
Seule une fluidification du marché, c’est à dire un parc de logement à louer plus important permettra aux loyers de baisser ou au moins de se stabiliser….Or, nombreux sont les candidats
acquéreurs qui ont reporté leur projet  et qui s’accrochent à leur location.

Certains tirent leur épingle du jeu

Les grands gagnants de ce marché immobilier chahuté sont… les bailleurs.
Effectivement, au dire des grandes agences agences parisiennes, le consommateur est devenu « raisonnable » depuis quelques mois:

1 – Face à la cherté des logements et un marché dont la tendance est plutôt baissière depuis quelques mois, cadres supérieurs et professions libérales ont vite fait leur calcul: mieux vaut louer,
en attendant des jours meilleurs.
2 – Quant aux vendeurs, fatigués de recevoir des offres nettement sous leurs espérances, ils se transforment, quelques temps, en loueur.
3- Enfin, l’investissement locatif vaut aujourd’hui bien mieux qu’un livret A à 2,5%, ou un investissement sur les marchés financiers…

Même les propriétaires instititutionnels (au moins la majeure partie d’entre eux),  ont un nouveau regain d’intérêt pour le marché résidentiel qu’ils avaient déserté ces dernières années!

Bref, le marché de la location est en pleine forme!

La confiance, nerf de la guerre

En matière immobilière, la différence entre la crise des années 90 et celle dans laquelle nous sommes aujourd’hui repose beaucoup sur la confiance. Effectivement, en 90, seulement 30% des
acheteurs étaient déjà propriétaires. Aujourd’hui, 55% des acheteurs sont déjà propriétaires, donc vendeurs. C’est ainsi que nous assistons à un marché qui se grippe où, les acheteurs doivent
pouvoir compter sur les banques pour assurer la soudure, et les banques qui manquent de confiance dans les perspectives du marché immobilier n’accordent des crédits relais qu’au compte
goutte!

Conclusion: sans une garantie sur la perennité de leur emploi et l’obtention de leur crédit, les acheteurs sont bloqués…au moins pendant un trimestre d’observation!