Les soldes parisiennes, c’est parti!
Et cette année, la crise aidant, les soldes semblent s’élargir à l’immobilier à en croire la presse de ces derniers jours… More to come later!
Tout doit disparaitre…
…enfin presque!
Le client redeviendra roi à l’acquisition, peut être.
A l’inverse, dans la location le pouvoir reste entre les mains des baillleurs.
Effectivement, on assiste, depuis quelques semaines à une sérieuse augmentation du nombre de cadres différant leur projet d’acquisition; la conséquence en est:
– moins de congés donnés
– de trés bons dossiers candidats à la location.
Et le client redevient roi…
Au vu du barometre entreparticulier.com, les délais de vente et les taux de négociation s’allongent. Effectivement, il faut aujourd’hui 11 semaines pour vendre un bien et le taux de
négociation est passé à 8,4% de la valeur du bien. Cet augmentation du taux de négociation diminuent le pourcentage des ventes sans négociation qui atteint aujourd’hui 29% du total des
transactions… Acheteurs, cela devient le moment d’observer le marché de plus prés…
Crise du logement…oui, dans les cimetières parisiens !
Saviez vous que Paris a perdu quasiment 1/3 de sa population en un siècle ? On comptait 2.900.000 parisiens il y a 100 ans, nous ne sommes plus que 2.100.000
aujourd’hui. Et pourtant on manque de logements. Taille de la famille et familles monoparentales obligent !
Mais saviez vous que Paris abrite 3 fois plus de morts que de vivants ? 6.000.000 morts dans les cimetières parisiens ! Les places sont
chères !
Bonne nouvelle: plus besoin de gagner plus pour acheter plus grand!
Après la bourse, l’immobilier?
La bulle menace d’exploser: après la chute du nombre de transactions , les prix vont probablement suivre (sans toutefois atteindre la même violence)! Bonne nouvelle pour les acquéreurs!
Tous cela n’est qu’une histoire de courbes: L’évolution du m² en France et l’évolution du salaire médian.
Commencons notre analyse en 1996, où l’immobilier se relève de la crise des années 1990, et où les prix avaient baissé de 15 à 40% (40% à Paris). Résultat: prix moyen au m²:1000€. Le salaire médian
mensuel à cette époque permet donc d’acheter 2 m² par mois.
L’économie va florissante, les salaires augmentent de 25% jusqu’en 2001; l’immobilier reprend sa flambée en réponse au besoin d’accession à la propriété des francais.
A partir de 2002, l’économie amorce son ralentissement, les salaires stagnent, mais les taux d’intérêt baissent ce qui falicite le financement de l’immobilier et booste les prix. C’est à
cette époque que les capacités d’achat des francais se déconnectent des prix immobiliers.
Mais la baisse des taux et l’allongement de la durée des crédits en retarde la prise de conscience.
Mi 2004, la courbe du salaire médian et du prix au m² se rejoignent. L’immobilier passe une barre symbolique de 1 mois de loyer = 1 m² de logement.
Chute des transactions, puis chute des prix des logements est enclenchée. La tendance devrait se confirmer avec la prochaine publicatiuon des de statistiques. Vers un nouveau croisement entre les 2
courbes (salaire/prix au m²)…
Les français pourraient alors s’acheter à nouveau 1 m² par mois travaillé!
L’appréciation d’un logement…(suite)
Je vous parlais, il y a quelques jours de cet élément, trés personnel, qu’est l’appréciation du bruit dans
l’évaluation d’un appartement…J’en observe un autre, qui repose cette fois sur ma propre appréciation du client:
Si la demande du client est parfaitement comprise, que le besoin est validé, et que la perle rare est présentée à la première visite, quelle est la réaction du client? 2 options possibles:
1. le client signe tout de suite (Chouette, il reconnait un travail en amont et admire l’efficacité!)
2. le client effectivement expliquera que tous les critères y sont mais qu’il ne parvient pas à se décider. Et là, grand regret, il aurait fallu l’aider à comprendre la configuration du marché,
dans les 2 semaines qui précèdent.
Aucune conclusion, on est définitivement dans la subjectivité!
Une lueur d’espoir…
Certes, le marché britannique n’est pas identique au marché français (…et encore moins parisien). La configuration est trés différente
Mais, surveiller le marché de nos voisins nous donne quand même quelques indices sur le moral des troupes!
Sel;on une étude d’experts immobiliers, réalisée sur la période de Juillet à septembre, lers agents immobiliers britanniques vendent moins d’un logement par semaine au cours du troisième trimestre
2008…et ce chiffre est plus faible encore dans la capitale.
Une note d’espoir cependant: le nombre d’acheteurs potentiels venus se renseigner a augmenté en septembre pour le cinquième mois consécutif, particulièrement
dans le sud-ouest du pays où les agents rapportant une baisse de fréquentation ne sont que 12%, contre 17% en moyenne pour toute la Grande-Bretagne.
L’enquête révèle également que le nombre de maisons mises en vente a reculé en septembre. Les agents déclarant voir une baisse sont en effet 14% plus nombreux que ceux annonçant une hausse, contre
2% au mois d’août.
Sur la bonne voie?
Commentaires récents