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Chasseurs d’appartements…à New York

Je multiplie les contacts dans le cadre de mon activité et je devise avec les uns les autres sur ce nouveau service (récent?) que propose le chasseur immobilier.
Hier, cap sur New York: on comptabilise entre 3000 et 4000 chasseurs d’appartements sur la ville de NYC.
Peut on conclure qu’un Eldorado s’offre aux 30 chasseurs (officiels!!) officiant sur le marché parisien?
Conclusion bien trop hative effectivement car le role du chasseur immobilier outre atlantique et la configuration du marché sont fort différents:
– Le chasseur est  un acteur reconnu du marché immobilier, mais la configuration du marché en fait un garant de l’acquisition. Le futur acquéreur US appelle un chasseur comme un futur
acquéreur francais poussera la porte d’une agence (ce qui est le cas dans 80% des intentions d’achat). 
– En fait, ce marché existe par la rotation des biens: 8/10 années dans un appartement est probablement un grand maximum à New York, comparée aux 15/20 ans, en moyenne, à Paris, particulièrement
dans les grands appartements.

Alors? marché porteur le marché parisien?

Chasseurs immobilier, chasseurs de prix

Avez-vous juste une petite idée du prix des appartements sur le quai d’Orléans, sur l’Ile Saint Louis ? 20.000€/m²…petite précision : c’est juste une moyenne !

Paris XIII : un marché immobilier bien particulier…

Le quartier asiatique de Paris ne présente pas une architecture pittoresque comme le Chinatown de Londres ou de San Francisco. Une ambiance, des bruits, des pétards mais peu de photos
inoubliables…En dehors de la rue Malmaison, des immeubles de grande hauteur (IGH), une architecture des années 1970. Curieusement, le centre commercial des Olympiades, dont les toits sont en
forme de pagode, n’a pas de rapport avec la présence des Asiatiques car il a été construit avant leur arrivée. Et pourtant, le clocher de l’église Sainte Hyppolite s’est longtemps vanté de
dominer les immeubles du quartier !

Les prix du quartier sont les plus bas de l’arrondissement ; ils évoluent autour de 4.000 € le m². La propension à dépasser ce dernier seuil augmente rapidement dès que l’on s’éloigne des
tours IGH. La décote pour occupation varie de 5 % à 10 %.

Soyons objectif!

On lit tout et son contraire sur le comportement de l’immobilier parisien ces jours ci… qu’en penser?

Il y a 4 grandes variables qui influencent le marché immobilier :

1.     
les facteurs sociodémographiques: ils sont tous au vert.
Je m’explique:

  Notre population vieillit: les plus de 60 ans représentent 21,1% de
la population      aujourd’hui, contre 20,1% il y a 10 ans.
Le nombre de ménages augmente : on prévoit 261 000 ménages en 2030, contre
236 000     en 2005.
 
– 
La tendance à la décohabitation s’accélère (+320000 ménages par an)
Si l’on zoom le périmètre parisien, on note une augmentation de la population de + 44000 habitants
en 2006 par rapport à 1999.

2.     
Conjoncture économique

–  Notre taux de chômage est  en baisse.
– Le français gardent un féroce attachement à la pierre et souhaitent, par là, se constituer un patrimoine en vue de la retraite.
– La rentabilité de l’achat d’un bien immobilier reste supérieure à celle d’un actif sans risque.
– Le déficit de logements, particulièrement en Ile de France, perdure…

                    3.     
Politique des banques

                         –  Taux d’intérêts sont encore faibles  3,70% en 2006 contre 5,27% en 2001.
           –   

Durée moyenne des prêts s’allonge: 16,3 ans en 2002 contre 20,5 en 2006
           –
La souplesse est de rigueur dans le montant de l’apport personnel
           – 
Le subprime n’aura que peu d’influence en France (les emprunts à taux variables    
                                       
        représentent 1 emprunt sur 5)

                     4.     
Politique de logement de l’état


                                        
   
Très incitatrice à l’acquisition avec ses nombreuses réformes.

 Alors ? vous y croyez encore à la chute probable de l’immobilier ?

 

 

Paris: encore du potentiel…

Alors que les prix moyens à Paris sont 2 fois supérieurs à la moyenne nationale, (6329€ contre 3172€)  que l’évolution des prix en 2007 est malgré tout supérieure à Paris par rapport à la
moyenne nationale (+8,2% contre 3,93%), on pourrait imaginer une tendance au ralentissement?…

Ce n’est pas sur: le délai moyen de vente en France est supérieur de  17 jours en par rapport  à celui de Paris? Les marges de négociation, mesurées par l’écart de prix entre la mise en
vente et le compromis, sont plus faibles à Paris…on peut également citer les liquidités qui semblent plus importantes à Paris: effectivement, en comparaison, la part empruntée dans une
acquisition est moindre à Paris comparée au reste de la France, alors que le prix des biens est 2 fois supérieure! …

Définitivement, même si les taux de rendements fondent, Paris semble avoir encore de belles perspectives…

 

Immobilier en 2008 et au délà…

 Selon une récente étude du cabinet  Precepta, les prix de l’immobilier en France devraient
baisser de 18% d’ici 2010.
En fait, il s’agit du début d’un « ajustement fortement baissier » pour les trois années à venir. résultant de « la mondialisation des cycles immobilier » . Même si la situation française est
fortement différente de la situation US où les prêts à taux variables sont nettement moins important et généralement capé, l’immobilier français devra progressivement recoller à la réalité
économique.
Depuis 10 ans, le PIB français n’a crû que de 26%, le pouvoir d’achat des ménages de 29%. Quand les prix réels de l’immobilier se sont envolés de 100%. 
Il faut désormais une vie de salarié pour acheter son logement , qui relève que les crédits à taux longs, jusqu’à 40 ans, sont désormais légions. Le point de rupture serait atteint, accéléré par
les taux d’intérêts en hausse.. Débuterait alors un cycle baisse des transactions, baisse des prix. Si l’on tient compte des conséquences de la crise du « subprime » sur la distribution du
crédit, Precepta en retire un scénario de baisse des prix de 18% entre 2007 et 2010.

 

La relocation, prometteuse en France…

Un petit tour à la convention de la mobilité internationale pour m’entendre confirmer ce qui me parait être une évidence à ce stade de mes approches commerciales:

La relocation, en France à de bonnes années devant elle. Plusieurs raisons à cela:
– les entreprises francaises ont une culture de l’outsourcing nettement moins développée que dans les autres pays européens et notamment les pays anglosaxons. Mais on progresse…..
– pour favoriser la mobilité internationale des cadres, la RH doit soutenir toutes les étapes de l’expatriation et notamment, le retour.
-le marché immobilier francais est devenu tellement complexe (et particulièrement le marché parisien) qu’il devient indispensable d’aider l’impatrié, voire l’expatrié francais rentrant après
quelques années, d’une part, en le conseillant dans son implantation par rapport à ses attentes et son budget, d’autre part, en l’aidant à trouver son logement.

C’est ainsi que le nombre de missions réalisées en France ont augmenté de 18% en 2007 par rapport à 2006 en France alors que l’évolution n’était que de 3% aux US, à la même période!