Tout est une question de terme.
Certes, l’activité de relocation est bien plus large que celle d’un chasseur immobilier (ou chasseur d’appartement) puisque celle ci englobe, non seulement la recherche d’appartement mais également tous les services autour de l’installation du cadre expatrié en France: recherche et inscription dans les écoles, formalité d’immigration, inscription à la sécurité sociale, etc…Mais le service commun est bel et bien la recherche d’un appartement ou une maison dans le cadre d’une mutation.
Pourtant, à faire le test, l’agent immobilier ne réagit pas de la même manière lorsque l’on se présente comme chasseur d’appartements ou comme agence de relocation.
Le premier est souvent associé à de la recherche à l’acquisition et donc, signifie pour l’agent immobilier, un commission supplémentaire donc un risque que le prix final soit trop élevé et que la vente ne se réalise pas. Pourtant, si le chasseur d’appartement exerce son activité dans la location, la méthodologie de travail est exactement la même que l’agence de relocation…
A l’inverse, les clients de l’agence de relocation sont à la fois des entreprises et des particuliers, cadres mutés, dont les honoraires seront en général pris en charge par l’entreprise. Dans cette situation, l’agent de relocation est bien perçu comme professionnel de service aux entreprises et/ou particuliers. Et qui dit mutation, dit souvent promotion donc confiance dans le collaborateur…donc a priori, job stable en perspective.
Pourquoi se priver de ces profils? Les agences l’ont bien compris.
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